Auteur

anicolas

 

Alexandre Nicolas :

Cartographe - géomaticien,

ancien officier géographe

du Ministère de la Défense.

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AUTEUR
Premier grand maquis à avoir affronté les Allemands le 26 mars 1944, le maquis des Glières, souvent célébré en « épopée » fut en réalité un véritable drame humain.

Début 1944, les Allemands et la milice de Vichy veulent réduire le maquis des Glières en Haute-Savoie. A Londres, Robert Schuman donne l'alerte à la BBC et les Français réclament des mesures exceptionnelles (bombardements, envoi d'armes et des parachutistes), mais on prescrit aux maquisards de ne jamais accepter un combat trop déséquilibré : on craint que les Allemands ne cherchent à provoquer un combat prématuré pour détruire la Résistance.
Sur le terrain, le maquis prend d'autant plus confiance qu'il reçoit enfin des armes en février et mars : le capitaine Jean Rosenthal, représentant du BCRA (Bureau central de renseignements et d'action), pousse à tenir ce qu'il considère comme une « forteresse imprenable ».
 
Carte : Le maquis des Glières, Haute-Savoie (31 janvier - 26 mars 1944)

Carte : Le maquis des Glières, Haute-Savoie


Carte 3D : Le maquis des Glières, Haute-Savoie
(31 janvier - 26 mars 1944)
Carte 3D : Le maquis des Glières, Haute-Savoie (31 janvier - 26 mars 1944)

Peu avant l'assaut, le 26 mars, le capitaine Maurice Anjot, membre du 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins (BCA), qui commande le maquis, décide pourtant de décrocher, permettant à 267 des 451 maquisards de s'échapper.


Photo : le capitaine Anjot
(1904 - 1944)
Photo : le capitaine Anjot

Exalté par la radio, l'événement nourrit aussitôt la légende d'un combat meurtrier pour l'occupant, qui n'a en vérité subi quasiment aucune perte.


Graphique : Bilan humain des pertes au maquis des Glières
Graphique : Bilan humain des pertes au maquis des glières



Source cartographique
: Atlas de la France Libre aux Éditions Autrement (2010)

www.le-cartographe.net
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