
Toutes les civilisations l'ont partiquée : Les Cromlech celtiques, les pyramides égyptiennes et précolombiennes, les ziggurat mésopotamiens, les grandes méridiennes situées à l'intérieur des cathédrales, les jardins astronomiques indiens sont autant de témoignages monumentaux de cet art. Cependant la montre solaire a été son application la plus commune. Pendant plus de 3 000 ans, elle restée la référence chronométrique primaire, encore présente aujourd'hui sur certains murs anciens, formant ainsi un patrimoine historique, scientifique, artistique et symbolique de grande importance.
Le cadran solaire du jardin des archevêques à Narbonne :
Ce cadran est dédié à l'eau et sa devise latine TEMPORA LABUNTUR MORE FLUENTIS AQUAE nous rappelle que le "temps s'écoule comme l'eau qui coule".

Du point de vue technique, ce complexe gnomonique monumental est constitué de 2 cadrans solaires : un cadran conique convexe qui fait fonction d'horloge pour les heures vraies du fuseau et un cadran plat horizontal qui fait fonction de méridienne universelle.

Pour l'heure d'été, il faut ajouter une heure à celle indiquée sur le cadran.
La méridienne universelle indique le midi local solaire dans 15 villes à travers le monde.